Réduire ses déchets, l’indispensable réalité.

706 kilos de déchets par habitant, par an. La Suisse occupe la 3ème place sur le podium des pays européens qui génèrent le plus de déchets, selon l’Office Européen de la Statistique Eurostat. De quoi ternir l’image pure de notre pays.

La bonne nouvelle, ou presque c’est qu’en élève modèle, la Suisse se rattrape sur le recyclage. Son taux de déchets recyclés est supérieur à la moyenne européenne. En mai 2018, l’Union Européenne a pris des mesures pour faire face à ces quantités de déchets astronomiques. L’objectif défini est d’augmenter le taux moyen de recyclage des déchets municipaux. Actuellement situé à 46%, il devra se monter à 55% d’ici à 2025, et à 60% en 2030. En Europe, en 10 ans, entre 2007 et 2017, ce taux a bondi de 35 à 46,4%. Sur ces 10 mêmes années, en Suisse, il est passé de 51 à… 52,5%. Longtemps érigée comme modèle, la Suisse est peu à peu rattrapée par ses voisins.

Réduire ses déchets à l’heure de la surconsommation

Le fléau de l’emballage difficilement recyclable et au cycle de vie très court est partout. Bien qu’on s’y intéresse de plus en plus et que des solutions émergent, on ne peut encore pas s’en passer. Pourtant, aujourd’hui, plus d’excuses, réduire son empreinte écologique, c’est possible.

Et si ça passait par se demander ce qui nous est vraiment essentiel ? Suremballage ne rimerait-il pas avec surconsommation ?

Quand la réduction de sa consommation de biens superflus fait du bien à la planète et au porte-monnaie, on aime. On s’entoure d’objets, on aime posséder. Mais en a-t’on vraiment besoin ?

La recherche d’alternatives est enrichissante. Recettes produits et soins maison, objets réutilisables, services, sacs, gourdes, stations de tri, nombreuses sont les solutions qui s’offrent à nous aujourd’hui. Une forme de retour à l’essentiel qui fait du bien.

Du côté des denrées organiques, si on peut choisir de consommer des fruits et légumes locaux, tout le monde n’est pas prêt à manger son kiwi avec la peau. Brrrr, ces petits poils de kiwi sur la langue, NO WAY. On est bien d’accord, des déchets organiques on peut en avoir moins, mais on en aura toujours. L’essentiel est tout simplement de les jeter au bon endroit, là où leur impact sera positif.

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